Monpetitdoigt

Tant qu'il y a de la joie

What part of Forever - Cee lo Green

Vendredi 11 juin 2010 à 14:35

Vendredi 11 Juin 2010

J-6

Chers (de plus en plus rares) lecteurs,

Ici, c'est la panique. Enfin, dans ma tête, c'est la panique. Les révisions... C'est plus que barbant. Et mon imagination ne cesse de trouver quelques moyens pour m'éviter tout effort. Heureusement, la plupart du temps, j'arrive à me raisonner. Va savoir comment. Mais bon. On y croit. Hier c'était l'effervescence: un ami pris à Henri IV, un autre à Saint Louis, une prise au King's College... Du coup, j'ai très peu travaillé. Bon d'accord. Il n'y a pas que ça. Et au vu du peu de nombre de visites, je peux aisément dire qu'hier ma mère est rentré à 16h, chose inhabituelle, en pleurs. Elle s'est allongée sur le canapé, chose qu'elle fait très souvent quand elle est fatiguée, une des conséquences de sa maladie. Et elle a jeté un "j'ai perdu mon grand père aujourd'hui, ca ne va surement pas te parler, vu que c'était le père de ma belle mère ... " Bon. C'est moi, où les gens meurent tout autour de moi?.. En même temps, il y a des gens qui meurent autour de nous tous les jours, toutes les heures. Donc, ne courons pas trop vite aux coincidences..

http://monpetitdoigt.cowblog.fr/images/DSC0857.jpg

A écouter : Jimie Lidell - Completely Explosed. et/ What part of Forever - Cee lo Green.

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Ou comment optimiser ses 30 minutes de pause

Mercredi 9 juin 2010 à 16:33

 Mercredi 9 Juin 2010
J-8
Chers (très rares) lecteurs,

Aujourd'hui j'ai la motivation nécessaire pour travailler, et figurez vous qu'en deux heures, ce sont deux chapitres de Physique j'ai réussi à boucler. YOUHOU (non non pas d'ironie) Mon cerveau marche au stress je crois. Et qu'en je vois écris: j-8, je panique. Mon cerveau me crit alerte, fout un bon gros coup de balai en plein milieu de ma tête et m'ordonne de mettre le plus de choses possibles là. Vous vous rendez compte que je fais n'importe quoi? J'aurais pu avoir mon bac avec mention Bien, et j'ai préféré me glandouiller tout le long de l'année. ET VOILA LE RESULTAT: panique, stress, troubles du sommeil, paranoïa... YOUHOU (Pas besoin que je le dise, là?) 

Une de mes meilleures amies a perdu son père il y a exactement une semaine. J'ai même eu l'opportunité d'aller à son enterrement vendredi dernier... Et à chaque fois qu'on m'a demandé: alors comment c'était? Je n'avais, et n'ai toujours pas de réponse adéquate. Que peut on dire ? Que c'était 'bien' ? Sérieusement, c'est possible de dire que la cérémonie visant à célébrer un mort était 'bien' ? Que voir son amie suivre le cercueil de son défunt père dans l'église était une chose 'bien' ? Ce sont des choses qui restent gravés. Son sourire à elle, crispé devant les portes. Le regard dans le vague, et les mains tremblantes, qui n'osent nous fixer dans les yeux plus de quelques secondes... Son entrée dans l'église, pleurant, au bord du malaise... Sa main sur sa gorge quand le prêtre cite un passage de la lettre que son père lui a laissé... Ce sont ce genre de choses qui me permettent de relativiser. De me dire que finalement, nos soucis, nos petits tracas de la vie quotidienne ne sont rien, du grand n'importe quoi. 

Je reconnais n'être qu'un grand n'importe quoi. Mais je me soigne.
Et plus vite le bac sera passé, mieux je me porterais

Sur ce, la chimie m'attends.

En attendant. Portez vous bien.

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"Tu fais ce que tu veux mon Chéri" on Dailymotion

Mardi 8 juin 2010 à 16:39

Mardi 8 Juin 2010
J-9

Chers (rares) Lecteurs,
Je suis crevée. Je n'ai pas dormi de la nuit. Entre chatons et chats insupportables, et le stress qui monte, mon corps s'est rebellé, et voilà où j'en suis, devant mon ordinateur, les yeux blafards, un mal de crâne impressionnant... On peut dire que ce matin n'était pas une mauvaise matinée. J'ai réussi à rétablir le contact avec mon ex meilleur ami. Notez qu'il me juge beaucoup plus depuis notre 'engueulade' et, à vrai dire je ne peux pas lui en vouloir. Il est blessé. Et s'il est autant blessé que moi, je ne peux pas lui en vouloir pour sa réaction. Il se protège. Ca doit être ça. En fait, je préfère penser ça. Et puis, j'ai été en cours d'espagnol avec ma chère 'profesora' qui est vraiment LA meilleure prof' d'espagnol que j'ai pu avoir. Ensuite, je me suis fait invitée chez une copine qui vit tout près du lycée, et on a finit à 7 chez elle, à manger le super poulet de sa grand mère. Pour terminer, je suis rentrée au lycée, j'ai signé my 'goddam' carnet scolaire, et je suis rentrée chez moi. (DODO) et me voici.

>>J'ai un sérieux souci. Mais ça ne valait pas la peine que je fasse un article dessus...

Syndrome de l'abandon? De peur que les autres me rejettent, je les rejette avant? Nein. Ca ne marche pas içi. Tu n'as plus personne à rejeter. Ils s'en foutent tous. GE-NIAL.



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Clap your hands - Sia

Lundi 7 juin 2010 à 10:34


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Suite d'une longue journée.

Dimanche 6 juin 2010 à 22:49

Blabla. Suite.
Chers (rares) Lecteurs,

Si je vous dis: méchanceté gratuite. Qu'est ce que cela vous évoque? Non non. Oubliez ça. On va d'abord essayer de comprendre pourquoi. Pourquoi ce besoin irrépréhensible de faire du mal, de déstabiliser, de voir l'autre vaciller, se troubler, s'effriter sous nos yeux? Où, dites moi, où est l'intérêt? Je veux bien admettre que je suis naïve. A vrai dire, je vous entends déjà d'içi : ' mais dans quel monde vit elle pour ne pas avoir été confronté à la méchanceté ? ' Mais, j'y ai déjà été confronté. Je sais ce que sais. C'est juste que je n'arrive toujours pas à comprendre comment ces gens là fonctionnent. AH OK! Je vous entends encore : ' parce que tu n'as jamais été méchante gratuitement ' Ok. J'avoue. Oui. Mais la plupart du temps, sur des gens que je ne connais pas, que je juge trop vite. Des gens que je ne reverrais jamais. Des gens qui passent, qui font la même chose avec d'autres gens qui passent, qui eux mêmes le font sur des gens qui passent, et probablement au bout d'un moment, je passe au rayon X moi même. Alors, je peux dire qu'içi, il y a une sorte de logique. On est comme ça les français, on aime bien juger de la tête au pieds. On aime bien regarder tout le monde, jalouser tout le monde aussi surtout. Mais, le problème n'est pas là. Avez vous déjà été méchant(e)s avec quelqu'un que vous voyiez quasiment tout le temps? Ou du moins, avez vous déjà été méchant(e)s avec quelqu'un SANS le regretter par la suite? C'est bien ce que je pensais. C'est rare. Ca arrive. Je vous l'accorde. Des fois, les nerfs lâchent. On ne sait pas vraiment pourquoi. Il nous faut quelqu'un qui nous serve de punching ball (NOTE DE L'AUTEUR: Ma soeur est un très bon Punching Ball.) Revenons à nos moutons. Etre méchant(e) comme ça, sans raison, à quoi cela rime t-il ? Surtout si vous êtes plus agé(e)s que la personne que vous jugez. Peut on trouver des circonstances atténuantes à ces gens là? Avoir eu une enfance difficile. Etre dans une mauvais passe. Ne pas avoir eu de rapports sexuels depuis TROP longtemps. Etre végétarien.. ? Alors pourquoi un professeur, se sent il obliger de dire à une élève qu'il n'est pas capable d'avoir son bac du premier coup? Ou est l'intérêt? L'adolescent est déjà stressé, au summum de la fatigue, le moral à zéro, mais l'adulte, pour des raisons inconnues et qui risquent de le rester, se sent O-BLI-GE de dire à cette adolescente qu'elle est attendue au tournant le 10 juillet pour le rattrapage.? (NOTE DE L'AUTEUR: l'adolescente en question a eu son bac blanc avec une moyenne de 12. En sachant qu'elle n'avait strictement rien fichu) Alors zut! il n'y a pas de logique. Il n'y en aura jamais. Tout comme il y aura toujours des gens imbuvables, méchants pour un rien. C'est comme ça. Je sais. Je sais. Mais là. Quand même. Ce professeur ne pouvait-il pas se retenir? Garder ce qu'il pense pour lui même?


Venez, je ne lui donne pas raison.

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